
Le président du Conseil européen, Antonio Costa, a affirmé lundi que l’Union européenne était prête à s’engager activement dans la mise en œuvre du plan de cessez-le-feu à Gaza et à participer au Conseil de paix pour soutenir les efforts de gouvernance transitoire, de relèvement et de reconstruction.
Costa a exprimé sa gratitude envers le président américain Donald Trump et le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour leur leadership, à l’issue de sa participation au sommet de paix de Charm el-Cheikh. Il a également salué Trump et l’ensemble des médiateurs pour leur rôle dans ce plan, qu’il a présenté comme le reflet des efforts internationaux en faveur d’un cessez-le-feu, d’une solution à deux États et d’une paix durable entre Israéliens et Palestiniens.
En matière de sécurité, Costa a indiqué que l’UE contribuerait à la stabilisation et à la reconstruction de Gaza via ses missions, notamment la Mission d’assistance frontalière de l’Union européenne (EUBAM) à Rafah et la Mission de police de l’UE pour les territoires palestiniens (EUPOL COPPS), prêtes à reprendre leurs activités dans les domaines de la sécurité des frontières, du renforcement des capacités et de la formation des forces de police.
La semaine dernière, Donald Trump avait annoncé qu’Israël et le Hamas avaient accepté la première phase du plan présenté le 29 septembre, visant à instaurer un cessez-le-feu à Gaza, à libérer tous les otages israéliens en échange de prisonniers palestiniens, et à engager un retrait progressif des forces israéliennes de la bande de Gaza. Cette première phase est entrée en vigueur vendredi.
La deuxième phase prévoit la mise en place d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza, la création d’une force multinationale et le désarmement du Hamas.
Lundi matin, la libération des prisonniers palestiniens détenus dans les prisons israéliennes a commencé, après que le Hamas a relâché les 20 otages israéliens encore vivants dans la bande de Gaza.
Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont fait plus de 67 800 morts parmi les Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, rendant la bande de Gaza largement inhabitable.