La Russie affirme que l’échange de prisonniers à Gaza "ne résoudra rien" sans la création d’un État palestinien

La rédaction avec
12:3514/10/2025, mardi
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Des personnes se rassemblent pour accueillir les Palestiniens libérés des prisons israéliennes dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu à Gaza et d'échange d'otages avec les factions palestiniennes, alors que les bus qui les transportent arrivent devant l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 octobre 2025.
Crédit Photo : OMAR AL-QATTAA / AFP
Des personnes se rassemblent pour accueillir les Palestiniens libérés des prisons israéliennes dans le cadre d'un accord de cessez-le-feu à Gaza et d'échange d'otages avec les factions palestiniennes, alors que les bus qui les transportent arrivent devant l'hôpital Nasser à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 13 octobre 2025.

Le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev, a estimé lundi que, malgré la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens, aucune paix durable ne sera possible tant qu’un État palestinien souverain ne sera pas établi conformément aux résolutions de l’ONU.

“La libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens est évidemment une bonne chose, mais cela ne résoudra rien”
, a déclaré Medvedev sur sa chaîne Telegram.
“Tant qu’un État palestinien pleinement souverain ne sera pas créé conformément aux résolutions bien connues de l’ONU, rien ne changera. La guerre se poursuivra. Tout le monde le sait”
, a-t-il ajouté.

Lundi matin, le Hamas a libéré 20 otages israéliens encore en vie en échange de près de 2 000 prisonniers palestiniens, dans le cadre de la première phase de l’accord de cessez-le-feu à Gaza. Le mouvement palestinien a également annoncé qu’il remettrait dans la journée les corps de quatre autres captifs israéliens.


La semaine précédente, Donald Trump avait annoncé qu’Israël et le Hamas avaient accepté la première étape de son plan de paix, présenté le 29 septembre, prévoyant un cessez-le-feu, la libération des captifs israéliens contre des prisonniers palestiniens, ainsi qu’un retrait progressif des forces israéliennes de la bande de Gaza. Cette première phase est entrée en vigueur vendredi.


La deuxième phase du plan prévoit la création d’un nouveau mécanisme de gouvernance à Gaza sans la participation du Hamas, la formation d’une force multinationale et le désarmement complet du mouvement.

Depuis octobre 2023, les attaques israéliennes ont causé plus de 67 800 morts palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, rendant la bande de Gaza largement inhabitable.


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