Les célébrations du Jour de l'indépendance du Mali et une marche contre la Mission multidimensionnelle de stabilisation intégrée des Nations Unies au Mali (MINUSMA) à Bamako en 2022. Crédit Photo: OUSMANE MAKAVELI / AFP
Un millier de personnes se sont rassemblées jeudi soir au palais des sports de Bamako pour exiger le départ de la mission onusienne dans le pays (Minusma), a constaté le correspondant de la presse sur place.
Le rassemblement a été initié par le Mouvement de la société civile
"Yèrèwolo (hommes dignes) Debout sur les Remparts'' et une trentaine d'associations.
"La Minusma doit partir maintenant, elle n'est plus utile pour le Mali car c'est une fabrication française. Elle est dirigée par des militaires français et alliés. Elle continue d'entretenir la guerre et la peur au Mali et de soutenir les terroristes"
, a déclaré Sidiki Kouyaté porte-parole du mouvement dans un discours prononcé devant la foule avant d'affirmer que
"l'Etat du Mali est prêt à exposer ces preuves tangibles au monde entier"
.
Chaka Traoré, membre du Groupe Espoir Maliko note, pour sa part,
"la Minusma est une grosse déception pour les Maliens. Elle a échoué à protéger les populations contre les attaques terroristes"
.
Le 18 mai dernier, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop avait déploré les trois options proposées par le secrétaire général des nations-unies sur l’avenir de la mission onusienne lors d’une rencontre avec les ambassadeurs accrédités au Mali.
La première option concerne une augmentation des effectifs des casques bleus, une reconfiguration à effectifs constants et une transition vers une
"mission politique"
sans Casques bleus. Ce sont les trois options proposées en janvier dernier par le Secrétaire général des Nations-Unies suite à un examen interne. Pour le Chef de la diplomatie malienne,
"aucune des options ne répond aux attentes du Mali qui sont principalement d’ordre sécuritaire"
.
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