La Commission de l'Union africaine (UA). Crédit Photo: Amanuel Sileshi / AFP
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger Nabil Ammar, s'est réuni jeudi avec des membres de la Commission de l’Union africaine (UA) au siège du département à Tunis.
C'est ce qui ressort d'un communiqué publié par le ministère tunisien et relayé par l'Agence de presse officielle TAP. La délégation de l'UA a, dans ce contexte, exprimé sa
''satisfaction des récentes mesures prises par la Tunisie en matière de migration, saluant son rôle dans le domaine des libertés et de la démocratie en Afrique contre toutes les formes de discrimination et de racisme''
.
D'après la même source,
''les membres de la délégation ont indiqué que la Commission de l’UA souhaite accompagner les efforts de la Tunisie pour traiter la question de la migration dans le cadre d’une stratégie basée sur une approche collective pour lutter contre la migration irrégulière dans le strict respect des traités internationaux et africains et conformément à l’Agenda 2063 de l’UA''
.
Cette visite en Tunisie, toujours selon la TAP,
''intervient à la demande du président de la Commission Moussa Fakih Mohamed et s’inscrit dans le cadre de l’esprit de solidarité''
.
Par ailleurs, le ministre Nabil Ammar a salué l’initiative de la Commission de l’UA d’envoyer une délégation à Tunis, notant que
''la campagne diffamatoire menée par certaines parties ne reflète aucunement la vraie image de la Tunisie''
, rappelant en ce sens les dernières mesures prises par le gouvernement, concernant les migrants subsahariens..
Il est à noter que dans une interview donnée, vendredi, à "Radio Libre Francophone" (RLF/agence de communication digitale et multimédia), le président du Tunisia Africa Business Council (TABC), Anis Jaziri, a affirmé que la Tunisie œuvre au plus haut niveau pour un retour à la normale dans ses relations avec l'Afrique subsaharienne à la suite de la crise déclenchée par des propos controversés du président tunisien Kaïs Saïed sur la présence des migrants dans son pays.
Le chef de l'Etat tunisien, avait annoncé, dans un communiqué publié le 21 février, que
étaient nécessaires
"contre l’immigration clandestine de ressortissants de l’Afrique subsaharienne"
, dénonçant notamment la présence de
"hordes de migrants clandestins"
en Tunisie dont la venue relevait, selon lui, d’une
"entreprise criminelle ourdie à l’orée de ce siècle pour changer la composition démographique de la Tunisie"
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