Ministère de la Santé de Gaza: Le bilan des victimes du génocide israélien s'alourdit à 55 362 morts

La rédaction avec
17:0616/06/2025, Pazartesi
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Un Palestinien transporte un corps enveloppé à l'extérieur d'un hôpital à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 juin 2025.
Un Palestinien transporte un corps enveloppé à l'extérieur d'un hôpital à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, le 16 juin 2025.

Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé, dimanche, que le nombre de victimes palestiniennes du conflit en cours depuis le 7 octobre 2023 s’élève désormais à 55 362 morts et 128 741 blessés, qualifiant cette situation de génocide perpétré par Israël.

Dans son rapport quotidien, le ministère précise que les hôpitaux de Gaza ont accueilli 65 nouveaux morts et 315 blessés au cours des dernières 24 heures, en raison des attaques israéliennes toujours en cours.


Depuis le début du plan de distribution d’"aide humanitaire" mis en œuvre par Israël et les États-Unis à partir du 27 mai, en dehors de toute supervision des Nations unies, le ministère fait état de plus de 300 morts et 2 649 blessés parmi les Palestiniens se trouvant dans les zones désignées pour la distribution. Rien que dans les dernières 24 heures, 26 personnes ont été tuées et 117 blessées dans ces zones.


Les autorités palestiniennes dénoncent cette opération comme une tentative déguisée de déplacement forcé des populations du nord vers le sud de Gaza, alors même qu’Israël continue de bloquer l'entrée de l’aide humanitaire depuis le 2 mars, les camions s'accumulant aux frontières en raison de la fermeture totale des points de passage.


Depuis la reprise des hostilités le 18 mars, qualifiées par Gaza de reprise de la guerre d'extermination, le ministère fait état de 5 071 morts et 16 700 blessés supplémentaires.

Le nombre total de victimes depuis le début de la guerre israélienne s’élève donc à 55 362 morts et 128 741 blessés, selon les chiffres officiels. Le ministère ajoute que de nombreuses personnes restent ensevelies sous les décombres ou bloquées sur des routes inaccessibles aux ambulances et aux équipes de secours.


Par ailleurs, la première phase de l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entre le Hamas et Israël, entrée en vigueur le 19 janvier grâce à une médiation égypto-qatarie et un appui américain, a pris fin début mars.


Alors que le Hamas aurait respecté ses engagements, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu, visé par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale, a refusé de lancer la seconde phase, cédant, selon les médias israéliens, à la pression des factions extrémistes de sa coalition.


Depuis la reprise des bombardements le 18 mars, Israël a intensifié ses frappes aériennes, visant principalement des civils réfugiés dans des maisons ou des tentes. Le 8 mai, l’armée israélienne a annoncé une nouvelle étape de son offensive, baptisée "Chariots de Gédéon", qui élargit les opérations militaires à plusieurs zones de Gaza.


Malgré les appels de la communauté internationale et les décisions de la Cour internationale de justice, Israël poursuit ses opérations avec le soutien actif des États-Unis, provoquant destructions massives, famines, déplacements forcés et pertes humaines à grande échelle, que les autorités palestiniennes qualifient de génocide en cours.


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