
Au Niger, la consommation de thé chaud dans les familles et entre amis est une tradition ancienne. Très souvent, les rendez-vous autour des verres de thé permettent de consolider les liens entre amis, familles et collègues, aussi bien dans la sphère privée que jusque dans les administrations. Ce breuvage, profondément ancré dans les habitudes, est ainsi devenu une opportunité économique. Plusieurs jeunes en quête d’activités génératrices de revenus ont flairé la bonne affaire. Beaucoup, pour la plupart au chômage, se sont lancés dans cette activité.
Depuis quelques années, une activité gagne du terrain aux abords des rues et dans les quartiers de Niamey: les "salons de thé à la nigérienne". Des kiosques où s’alignent théières, thermos de toutes sortes, hangars démontables et bancs pour les clients, et le tour est joué.
Rissa Daouda est désormais en passe de devenir un expert dans le commerce du thé chaud qu’il pratique depuis plusieurs années. Titulaire d’une licence à l’université, il a choisi de se consacrer entièrement à cette activité.
Installé aux abords d’une rue de Niamey, son petit commerce ne désemplit pas. Rissa ne regrette nullement son choix.









