
Le Liban a appelé jeudi la communauté internationale à exercer des pressions sur Israël pour qu’il se retire de l’ensemble des territoires libanais occupés.
Cet appel a été lancé lors d’une rencontre entre le ministre libanais des Affaires étrangères, Youssef Rajji, et Stefano Sannino, directeur général pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à la Commission européenne, accompagné d’une délégation de l’UE.
Il a réitéré la nécessité pour l’Union européenne et la communauté internationale d’intervenir afin d’obtenir:
• Le retrait israélien de tous les territoires libanais occupés
• La cessation des attaques et des violations de la souveraineté du Liban
• Le respect du cessez-le-feu et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU.
Adoptée en 2006, la résolution 1701 exige la fin des hostilités entre le Hezbollah et Israël ainsi que la création d’une zone démilitarisée entre la Ligne bleue (frontière de facto) et le fleuve Litani, à l’exception de la présence de l’armée libanaise et des forces de l’ONU (FINUL).
Un cessez-le-feu fragile était en vigueur au Liban depuis novembre, mettant fin à des mois de combats transfrontaliers entre Israël et le Hezbollah, conflit qui avait pris de l’ampleur en septembre.
Les autorités libanaises ont signalé 1 364 violations israéliennes du cessez-le-feu, causant au moins 117 morts et plus de 363 blessés.
D’après l’accord de cessez-le-feu, Israël devait se retirer complètement du sud du Liban avant le 26 janvier, mais après un refus initial, la date limite a été repoussée au 18 février.
À ce jour, Israël maintient encore une présence militaire dans cinq postes frontaliers.