
Un tribunal militaire néo-zélandais a déclaré lundi coupable de tentative d'espionnage un soldat lié à des groupuscules d'extrême droite. Il a reconnu avoir tenté d’envoyer à un pays étranger des informations détaillées sur plusieurs bases militaires.
Pour des raisons liées à l’instruction, ni l’identité du militaire ni celle du pays concerné n’ont été rendues publiques. Il s’agit d’une décision inédite en Nouvelle-Zélande: c’est la première fois qu’un individu est reconnu coupable pour de tels faits dans le pays. Le précédent dossier remonte à 1975, lorsqu’un fonctionnaire avait été jugé mais finalement acquitté.
Des liens avec l’extrême droite
Des informations sensibles transmises
Il a effectivement transmis des cartes et des images de plusieurs camps militaires, ainsi qu’une lettre analysant les vulnérabilités de l’un d’entre eux. Il a également fourni des codes d’accès et des informations permettant de pénétrer sans autorisation dans une base aérienne située sur l’île du Nord.
Une affaire sensible pour le gouvernement néo-zélandais
Le verdict, inédit dans l’histoire judiciaire de la Nouvelle-Zélande, met en lumière la menace posée par la radicalisation au sein même des forces armées.