Des Palestiniens blessés sont amenés à l'hôpital de Koweït pour y être soignés suite aux attaques israéliennes sur la ville de Rafah, dans le sud de Gaza, le 15 février 2024.
Le directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l'hôpital Nasser, assiégé par les soldats israéliens dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza, n'était plus en mesure de fournir des services.
Sur la plateforme ''X'', Ghebreyesus a déclaré que l'équipe de l'OMS, arrivée au complexe pour acheminer le carburant, n'a pas été autorisée à entrer dans l'hôpital vendredi et samedi pour fournir les soins nécessaires aux patients.
L'hôpital Nasser n'est plus en mesure de fournir des services en raison du siège imposé depuis une semaine.
Il a souligné
''que près de 200 patients à l'hôpital, et au moins 20 patients ont besoin d'être transférés vers d'autres hôpitaux pour recevoir des soins médicaux".
Ghebreyesus a précisé que les patients risquent de perdre la vie, insistant sur la nécessité de faciliter l'accès aux patients et à l'hôpital.
Au moins cinq patients sont morts à l'hôpital Nasser dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza, en raison d'une coupure d'électricité suite à un raid de l'armée israélienne sur l'établissement, a indiqué, vendredi, le ministère de la Santé de l'enclave.
Samedi, le ministère palestinien de la Santé dans la Bande de Gaza a annoncé que les forces israéliennes ont arrêté plusieurs personnes dont des agents administratifs du complexe médical Nasser dans la ville de Khan Younès, au sud de la Bande.
La ministre palestinienne de la Santé, Mai al-Kaila, a mis en garde vendredi contre
"une catastrophe humanitaire imminente suite aux ordres émis par les autorités d'occupation forçant les citoyens à évacuer le complexe médical Nasser dans la ville de Khan Younès, dans le sud de la Bande de Gaza".
L'armée israélienne a contraint des milliers de déplacés Palestiniens à quitter de force le complexe médical Nasser, en procédant à des tirs de sommation dans la cour de l'hôpital et autour des zones où se trouvent les déplacés, selon des témoins oculaires qui se confiaient au correspondant d'Anadolu.
Depuis le 7 octobre dernier, Israël mène des opérations militaires meurtrières contre la Bande de Gaza qui ont fait des dizaines de milliers de victimes civiles, dont la plupart sont des femmes et des enfants, en plus d'une catastrophe humanitaire sans précédent et d'énormes destructions des infrastructures, qui ont conduit à la comparution de Tel Aviv devant la Cour internationale de Justice pour
"génocide".
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