
L’ONU a exprimé lundi sa "profonde inquiétude" après une frappe israélienne ayant touché un quartier résidentiel du sud de Beyrouth, causant la mort de cinq personnes, dont Haitham Tabtabai, chef d’état-major du Hezbollah.
Depuis plusieurs semaines, les tensions s’aggravent dans le sud du Liban, où l’armée israélienne mène presque quotidiennement des frappes aériennes, affirmant cibler des membres et des infrastructures du Hezbollah.
D’après le ministère libanais de la Santé, au moins 331 personnes ont été tuées et 945 blessées par des tirs israéliens depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. La mission de l’ONU (FINUL) a également fait état de plus de 10 000 violations israéliennes, tant aériennes que terrestres.
Selon les dispositions du cessez-le-feu, l’armée israélienne devait se retirer totalement du sud du Liban en janvier, mais n’a procédé qu’à un retrait partiel et maintient encore une présence sur cinq postes frontaliers.









