L’ONU "sérieusement préoccupée" par une frappe israélienne meurtrière à Beyrouth

La rédaction avec
10:3325/11/2025, Salı
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Des chars militaires israéliens patrouillent près d'un mur en béton le long de la barrière frontalière séparant le nord d'Israël du sud du Liban, le 24 novembre 2025.
Crédit Photo : JALAA MAREY / AFP
Des chars militaires israéliens patrouillent près d'un mur en béton le long de la barrière frontalière séparant le nord d'Israël du sud du Liban, le 24 novembre 2025.

L’ONU a exprimé lundi sa "profonde inquiétude" après une frappe israélienne ayant touché un quartier résidentiel du sud de Beyrouth, causant la mort de cinq personnes, dont Haitham Tabtabai, chef d’état-major du Hezbollah.

"Nous sommes gravement préoccupés par cette attaque meurtrière menée par Israël contre une zone résidentielle du sud de Beyrouth"
, a déclaré le porte-parole des Nations unies, Stéphane Dujarric, lors d’un point presse.

Il a appelé l’ensemble des acteurs à éviter toute escalade.
"Nous exhortons toutes les parties à faire preuve de la plus grande retenue et rappelons que les civils et les zones civiles ne doivent en aucun cas être pris pour cibles"
, a-t-il insisté.

Dujarric a également rappelé l’importance de respecter
"la souveraineté et l’intégrité territoriale
" du Liban, tout en appelant les protagonistes à maintenir le cessez-le-feu instauré le 27 novembre 2024.

Depuis plusieurs semaines, les tensions s’aggravent dans le sud du Liban, où l’armée israélienne mène presque quotidiennement des frappes aériennes, affirmant cibler des membres et des infrastructures du Hezbollah.


D’après le ministère libanais de la Santé, au moins 331 personnes ont été tuées et 945 blessées par des tirs israéliens depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. La mission de l’ONU (FINUL) a également fait état de plus de 10 000 violations israéliennes, tant aériennes que terrestres.


Selon les dispositions du cessez-le-feu, l’armée israélienne devait se retirer totalement du sud du Liban en janvier, mais n’a procédé qu’à un retrait partiel et maintient encore une présence sur cinq postes frontaliers.


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