L’ancien Premier ministre reste toutefois détenu dans une affaire de corruption.
La Cour suprême du Pakistan a accordé jeudi une libération sous caution à l’ancien Premier ministre Imran Khan, emprisonné dans plusieurs affaires liées aux attaques contre des installations militaires en mai 2023, selon des documents judiciaires et son avocat.
Un collège de trois juges, présidé par le juge en chef Yahya Afridi, a accepté l’appel de Khan contre la décision de la Haute Cour de Lahore, qui avait rejeté sa demande de libération sous caution dans huit affaires distinctes liées aux violences de 2023.
La Cour a ordonné sa remise en liberté, à condition qu’il ne soit pas recherché dans d’autres dossiers. Âgé de 72 ans, Khan demeure toutefois en détention après sa condamnation dans une affaire de corruption.
Ancienne star du cricket devenue figure politique, l’ex-dirigeant fait face à une série de poursuites allant de la corruption au terrorisme, qu’il dénonce comme des
"simulacres"
.
Ces derniers mois, plusieurs responsables et députés de son parti, le Pakistan Tehreek-e-Insaf (PTI), dont des chefs de l’opposition parlementaire, ont également été condamnés dans des affaires similaires.
En mai 2023, l’arrestation brève d’Imran Khan dans une affaire de corruption avait déclenché des émeutes, marquées par l’attaque de plusieurs installations militaires, dont le quartier général de l’armée à Rawalpindi.
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