Paris exige la "libération immédiate" des employés de l'ONU arrêtés au Yémen

15:561/09/2025, lundi
AFP
Des personnes en deuil assistent à la procession funéraire du Premier ministre du gouvernement hutu du Yémen, Ahmed Ghaleb Al-Rahwi, et d'autres fonctionnaires, tués lors d'une frappe israélienne quelques jours plus tôt, à Sanaa, le 1er septembre 2025.
Crédit Photo : Mohammed HUWAIS / AFP
Des personnes en deuil assistent à la procession funéraire du Premier ministre du gouvernement hutu du Yémen, Ahmed Ghaleb Al-Rahwi, et d'autres fonctionnaires, tués lors d'une frappe israélienne quelques jours plus tôt, à Sanaa, le 1er septembre 2025.

La France a "fermement" condamné lundi la vague d'arrestations jugées "arbitraires" d'employés des Nations unies par les Houthis dans les villes de Sanaa et Hodeïda au Yémen, exigeant leur "libération immédiate et inconditionnelle".

"Ces détentions sont contraires au droit international"
, a réagi Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, dans un communiqué.
"Elles entravent la distribution de l'aide humanitaire dont la population yéménite a besoin et contribuent ainsi à l'aggravation de la crise humanitaire au Yémen"
, a-t-il ajouté.

L'ONU avait annoncé dimanche la détention d'au moins onze de ses employés au Yémen par les rebelles houthis, qui mènent une campagne d'arrestations après la mort jeudi dernier de leur Premier ministre dans des frappes israéliennes.


L'annonce de la mort du chef du gouvernement des Houthis, Ahmad Ghaleb al-Rawhi et de plusieurs de ses ministres, a suscité la colère du chef des rebelles au Yémen, qui a menacé dimanche d'intensifier les attaques contre Israël.

Le Programme alimentaire mondial (PAM) avait de son côté annoncé dimanche l'arrestation d'un de ses employés à Sanaa par les rebelles houthis, qui se sont emparés de la capitale yéménite en 2014 et contrôlent aujourd'hui une grande partie du pays.


Une source de sécurité à Sanaa avait pour sa part indiqué à l'AFP que sept employés du PAM et trois de l'Unicef avaient été arrêtés dimanche après une descente dans leurs bureaux.

Le pouvoir yéménite internationalement reconnu, chassé de Sanaa, a lui son siège à Aden, la grande ville du Sud.


A lire également:





#diplomatie
#France
#Yémen
#ONU
#Christophe Lemoine