Des soldats de l'armée philippine.
Le major Jimson Masangkay, porte-parole de la 7e division d'infanterie de l'armée philippine, a indiqué que l'armée combattait près de la municipalité de Pantabangan une vingtaine de guérilleros de la Nouvelle armée populaire (NPA). Aucune victime n'a été recensée du côté des forces gouvernementales, a-t-il précisé.
La NPA est la branche armée du Parti communiste des Philippines, illégal dans le pays et placé sur la liste noire des groupes et institutions terroristes du gouvernement américain. Fondée en 1969, un an après la création du Parti communiste des Philippines, la NPA a connu un net essor durant la dictature de Ferdinand Marcos (1972-1986), le père de l'actuel président des Philippines, sur fond de répression politique et de hausse des inégalités. Ses effectifs sont désormais réduits à quelques milliers, selon les estimations de l'armée.
Des affrontements mortels se poursuivent toutefois dans différentes parties du pays, également confronté à des groupes pratiquant les enlèvements contre rançons et à des mouvements sécessionnistes dans le sud.
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