Crédit Photo : ALAIN JOCARD / AFP
Le Premier ministre de France, Gabriel Attal.
Le Premier ministre français, Gabriel Attal, s'en est pris, mardi à l'Assemblée nationale, à l'idéologie "woke" en mentionnant "une idéologie nord-américaine" qui serait selon lui responsable de la récente polémique autour de Sciences Po Paris.
À la tribune de l'Assemblée nationale, Attal a lancé:
L'autonomie de l'enseignement supérieur, ce n'est pas et ce ne sera jamais une autonomie des valeurs républicaines.
Se voulant
"intraitable à toutes les dérives, notamment les dérives antisémites"
, le chef du gouvernement a fait savoir qu'il voulait
"continuer à faire de cet enjeu de la lutte contre ceux qui en veulent (aux) principes républicains le cœur des contrats (…) avec les universités".
Gabriel Attal a notamment dénoncé un
qui,
"sous couvert d'une certaine modernité"
, refuse
et
"bride la liberté d'expression et les opinions contradictoires".
Attal, qui s'exprimait après une question relative aux accusations d'antisémitisme à Sciences Po, n'est pas revenu sur sa position, alors même que les dites accusations ont été largement démenties, y compris par l'étudiante concernée.
Pour rappel, des étudiants avaient organisé mardi une manifestation pro-palestinienne à Sciences Po Paris.
Au cours de l'évènement, une étudiante de confession juive a affirmé dans un premier temps, avoir été empêchée d'accéder à l'amphithéâtre où se déroulait l'évènement et traitée de
, avant de se rétracter dans une interview publiée deux jours plus tard.
Entre-temps, l'affaire a pris de l'ampleur suscitant des réactions du président Emmanuel Macron et du Premier ministre Gabriel Attal. Macron a dénoncé des propos
"inqualifiables et parfaitement intolérables"
à l'égard de l'étudiante juive, alors que le Premier ministre, à l'occasion d'un déplacement sur place le mercredi 13 mars, a déclaré qu'il allait faire un signalement au procureur de la République.
Une manifestation de soutien aux étudiants de Sciences Po a été empêchée par les forces de l'ordre jeudi dernier, alors que l'administration a décidé de fermer l'établissement et de suspendre tous les cours.
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