
La Pologne a annoncé mercredi la fermeture du dernier consulat russe opérationnel sur son territoire, situé à Gdansk, dans le nord du pays.
Le ministre polonais des Affaires étrangères Radoslaw Sikorski a indiqué que d'autres mesures de représailles seraient prises après les attaques perpétrées contre les infrastructures ferroviaires polonaises au cours du week-end.
Deux ressortissants ukrainiens responsables de sabotages,
Selon le ministre, les enquêteurs ont déterminé que les auteurs de ces actes étaient des citoyens ukrainiens collaborant avec les services de renseignement russes, et plus précisément le GRU, qui, d'après lui, recourt régulièrement à des agents infiltrés sous de fausses identités.
L'une des attaques en question a consisté en la détonation d'un engin explosif sur la ligne Varsovie-Lublin, près de la gare de Mika. Lors de la seconde, les saboteurs auraient endommagé le système de traction et placé un dispositif métallique sur les rails pour provoquer un déraillement.
Marche nationaliste à Varsovie
Sikorski a également lié le sabotage à la rhétorique politique entourant la fête nationale polonaise du 11 novembre, critiquant vivement une marche nationaliste à Varsovie au cours de laquelle un drapeau de l'UE a été brûlé. Il a reproché au président polonais, Karol Nawrocki, d'avoir ignoré l'agression russe dans son discours, tout en accusant les opposants politiques polonais de brader l'autonomie à l'UE.
Moscou a toujours nié toute implication dans ces incidents.
Le 11 mai, un incendie criminel dans un centre commercial de Varsovie avait été attribué par les autorités polonaises à des services russes présumés.
En conséquence, le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorski, avait décidé de fermer le consulat russe à Cracovie. À l’époque, la Russie avait dénoncé ces mesures et promis une réponse adéquate.











