
Sous l’égide de la République d’Afrique du Sud, le sommet des dirigeants du G20 se tiendra ce week-end pour la première fois sur le continent africain et place les principaux enjeux du Sud global au centre de l’agenda international.
Organisé les 22 et 23 novembre au centre des expositions de Johannesburg (NASREC), le sommet se réunit sous le thème "Solidarité, Égalité et Durabilité".
En plus des membres sud-africains du G20, 22 autres pays ont été invités à participer au sommet, auquel plus de 1 000 délégués sont attendus.
"Il rend le Sud global très visible et important au sein du G20"
L’Afrique du Sud entend mettre à l’ordre du jour les principaux défis du Sud global, tels que le financement climatique, le renforcement des mécanismes d’allégement de la dette, un accès plus équitable aux investissements de développement et la rétention dans les économies locales de la valeur des minerais stratégiques.
Dirk Kotze, membre de la faculté de sciences politiques de l’Université d’Afrique du Sud, a souligné à Anadolu que l’Afrique du Sud est, après l’Indonésie, l’Inde et le Brésil, le quatrième pays du Sud global à assurer la présidence tournante du G20 :
Il rend le Sud global très visible et important au sein du G20.
L’Union africaine participe pour la première fois en tant que membre permanent
Ce sommet, premier du G20 sur le continent africain, marque également la participation de l’Union africaine (UA) en tant que membre permanent, un pas considéré comme un tournant vers un rôle plus fort de l’Afrique dans la gouvernance mondiale.
L’UA sera représentée au sommet par son président en exercice, Assoumani Azali, président de l’Union des Comores.
Les États-Unis s’opposent à la publication d’une déclaration conjointe
Par ailleurs, la Chine sera représentée par le Premier ministre Li Qiang, la Russie par le vice-président de l’administration présidentielle Maksim Oreshkin, tandis que l’Argentine et le Mexique seront représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.
Mesures de sécurité renforcées à Johannesburg
À Johannesburg, ville hôte du sommet, les mesures de sécurité ont été portées au plus haut niveau, avec des fermetures de routes et des points de contrôle autour du centre NASREC.
Avant le sommet, diverses ONG et groupes d’activistes ont commencé à préparer des manifestations. Défenseurs des droits des femmes, militants climatiques et groupes anti-immigration planifient des actions, tandis que la police a indiqué que les manifestations ne seraient autorisées que dans des zones désignées.











