
Depuis octobre 2023, la guerre israélienne contre la Bande de Gaza a causé la mort d’au moins 59 921 Palestiniens, selon le ministère de la Santé. En 24 heures, 100 corps ont été acheminés vers les hôpitaux et 382 personnes blessées. De nombreux civils restent coincés sous les décombres. L’armée israélienne a repris ses attaques en mars, rompant un cessez-le-feu. La CPI a émis des mandats d’arrêt contre Netanyahu pour crimes de guerre. Israël est poursuivi pour génocide devant la CIJ.
Au moins 59 921 Palestiniens ont été tués dans la guerre menée par Israël contre la Bande de Gaza depuis octobre 2023, a déclaré lundi le ministère de la Santé.
Dans un communiqué, le ministère précise que 100 nouveaux corps ont été acheminés vers les hôpitaux au cours des dernières 24 heures. Par ailleurs, 382 personnes ont été blessées, portant le nombre total de blessés à 145 233 depuis le début des attaques israéliennes.
Des civils tués en quête d’aide humanitaire
Le ministère ajoute que 25 Palestiniens ont été tués et 237 autres blessés au cours des dernières 24 heures alors qu’ils tentaient de récupérer de l’aide humanitaire. Depuis le 27 mai, 1 157 personnes ont été tuées et plus de 7 758 blessées dans ce contexte.
L’armée israélienne a repris ses attaques sur la Bande de Gaza le 18 mars, rompant un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier. Depuis cette date, 8 755 Palestiniens ont été tués et 33 192 blessés.
Des poursuites internationales contre Israël
En novembre dernier, la Cour pénale internationale (CPI) a émis des mandats d’arrêt à l’encontre du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu et de l’ex-ministre de la Défense Yoav Gallant. Ils sont accusés de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité commis dans la Bande de Gaza.