Gaza: plus de 40 000 bébés en danger de mort

La rédaction avec
16:3028/07/2025, lundi
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Un nouveau-né sous intubation au complexe médical Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 juillet 2025.
Crédit Photo : AFP / AFP
Un nouveau-né sous intubation au complexe médical Nasser, à Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 juillet 2025.

Plus de 40 000 nourrissons sont menacés de mort à Gaza en raison du refus d’Israël d’autoriser l’entrée de lait infantile, selon les autorités locales. Le blocus, en place depuis 150 jours, est qualifié de "génocide silencieux". La situation humanitaire s’aggrave, avec des cas de malnutrition mortelle signalés. Les autorités palestiniennes tiennent Israël et ses alliés pour responsables, tandis que la communauté internationale reste impuissante face à l’aggravation dramatique de la crise.

Plus de 40 000 nourrissons risquent de mourir à Gaza en raison du refus persistant d'Israël d'autoriser l'entrée de lait infantile dans l’enclave, ont alerté lundi les autorités locales.


"Il existe un risque imminent de mort pour des milliers de nourrissons dans la bande de Gaza à cause de l’interdiction imposée par l’occupation israélienne sur l’entrée de lait infantile"
, a déclaré le Bureau gouvernemental des médias dans un communiqué.

Selon ce bureau, Gaza
"est au bord d’une catastrophe humanitaire sans précédent, mettant en péril la vie de dizaines de milliers de bébés, alors qu’Israël empêche depuis 150 jours l’entrée de lait infantile, dans ce qui s’apparente à un génocide silencieux".

Plus de 40 000 bébés de moins d’un an seraient menacés de
"mort lente en raison de ce blocus criminel et asphyxiant"
, ajoute le communiqué. Les autorités appellent à l’ouverture immédiate et inconditionnelle des points de passage de Gaza ainsi qu’à l’acheminement urgent de lait infantile et d’aide humanitaire.

Le bureau tient Israël, ses soutiens et la communauté internationale
"pleinement responsables de chaque vie innocente perdue à cause de ce blocus systématique".

La crise alimentaire à Gaza s’est transformée en catastrophe humanitaire. Des images bouleversantes montrent des habitants squelettiques, s’effondrant d’épuisement, de déshydratation et de famine prolongée.


Israël impose un blocus à Gaza depuis 18 ans. Depuis le 2 mars dernier, tous les points de passage sont fermés, aggravant la situation humanitaire déjà dramatique.

D’après le ministère de la Santé de Gaza, au moins 147 Palestiniens, dont 88 enfants, sont morts de faim ou de malnutrition depuis octobre 2023.


Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit son offensive meurtrière sur Gaza depuis le 7 octobre 2023. Près de 60 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des femmes et des enfants. Les bombardements massifs ont détruit les infrastructures et provoqué des pénuries alimentaires généralisées.


En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.


Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice dans le cadre d’une plainte pour génocide liée à sa guerre contre l’enclave palestinienne.


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