
Plus de 40 000 nourrissons sont menacés de mort à Gaza en raison du refus d’Israël d’autoriser l’entrée de lait infantile, selon les autorités locales. Le blocus, en place depuis 150 jours, est qualifié de "génocide silencieux". La situation humanitaire s’aggrave, avec des cas de malnutrition mortelle signalés. Les autorités palestiniennes tiennent Israël et ses alliés pour responsables, tandis que la communauté internationale reste impuissante face à l’aggravation dramatique de la crise.
Plus de 40 000 nourrissons risquent de mourir à Gaza en raison du refus persistant d'Israël d'autoriser l'entrée de lait infantile dans l’enclave, ont alerté lundi les autorités locales.
La crise alimentaire à Gaza s’est transformée en catastrophe humanitaire. Des images bouleversantes montrent des habitants squelettiques, s’effondrant d’épuisement, de déshydratation et de famine prolongée.
D’après le ministère de la Santé de Gaza, au moins 147 Palestiniens, dont 88 enfants, sont morts de faim ou de malnutrition depuis octobre 2023.
Malgré les appels internationaux à un cessez-le-feu, l’armée israélienne poursuit son offensive meurtrière sur Gaza depuis le 7 octobre 2023. Près de 60 000 Palestiniens ont été tués, en majorité des femmes et des enfants. Les bombardements massifs ont détruit les infrastructures et provoqué des pénuries alimentaires généralisées.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël est également poursuivi devant la Cour internationale de Justice dans le cadre d’une plainte pour génocide liée à sa guerre contre l’enclave palestinienne.