Quinze des 20 candidats retenus en janvier pour la présidentielle sénégalaise réclament que l'élection ait lieu au plus tard le 2 avril, en plein flou sur la date du scrutin.
Les Sénégalais, qui devaient voter dimanche prochain, ignorent quand ils se rendront aux urnes après une séquence inédite depuis l'indépendance, au cours de laquelle le président sortant Macky Sall a décrété le report de l'élection et le Conseil constitutionnel a invalidé sa décision.
Cet enchaînement a déclenché une nouvelle et vive querelle sur la tenue de la présidentielle avant ou après le 2 avril, expiration officielle du mandat du président Sall. La dispute porte aussi sur une reprise à zéro, ou non, du processus qui avait vu le Conseil constitutionnel homologuer 20 candidatures en janvier.
Les candidats assurent que la liste des 20 candidatures entérinées en janvier est intangible.
C'est avec amertumes que less candidats constatent que:
Depuis la décision du Conseil constitutionnel aucun acte n'a été posé par les autorités dans le sens d'exécuter celle-ci.
Le texte porte les noms de certains des principaux concurrents, dont l'ancien maire de Dakar Khalifa Sall et l'antisystème Bassirou Diomaye Faye. Il ne comporte pas celui du Premier ministre Amadou Ba, candidat du camp présidentiel, ni des ex-chefs de gouvernement Idrissa Seck et Mahammed Boun Abdallah Dionne.