Suite aux propos jugés discriminatoires du président tunisien, Kaïs Saïed, à l'encontre des migrants subsahariens, l’ambassadeur de Tunisie en République démocratique du Congo (RDC) Adel Bouzekri Rmili, a été entendu, vendredi, dans la capitale Kinshasa.
L’ambassadeur de Tunisie en République démocratique du Congo (RDC) Adel Bouzekri Rmili, a été entendu, vendredi, dans la capitale Kinshasa après des propos du président tunisien, Kaïs Saïed, à l'encontre des migrants subsahariens présents dans son pays, considéré par l'Union européenne comme un pays de transit et de départ des migrants vers l'Europe.
L’initiative de M. Lutundula intervient après que des ressortissants congolais, notamment des étudiants, se soient plaints dans les médias congolais des mauvais traitements de la part de la police tunisienne dans le cadre d’une opération en cours depuis le 20 février contre les personnes en situation irrégulière.
Une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre des noirs se faire tabasser par des policiers tunisiens à l'aéroport de Tunis.
L’opération a été intensifiée avec les propos choquants de Saïed.
Saïed a, en outre, associé les migrants au crime et à la délinquance.
Ces propos ont été critiqués par les organisations des droits de l'homme ainsi que par des personnalités d'Afrique subsaharienne.