La rapporteuse des Nations Unies sur le droit à la santé, Tlaleng Mofokeng, a affirmé que "nombre de personnes ont été littéralement anéanties dans la bande de Gaza et qu'aucun autre terme ne doit en aucun cas être utilisé, sauf celui de génocide, pour décrire ce qui se passe".
Ces déclarations ont été faites lors d'un entretien accordé à Anadolu, lors de sa participation à la cinquante-sixième session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies à Genève.
La santé psychologique des Gazaouis se détériore et qu'ils souffrent de traumatismes graves en raison des bombardements israéliens en cours.
La responsable onusienne a également mis en avant que les derniers rapports sur l'état des établissements de santé à Gaza proviennent toujours de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) et d'autres organisations humanitaires.
Israël continue cette guerre, ignorant les résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU appelant à y mettre immédiatement fin, ainsi que les arrêts de la Cour internationale de Justice (CIJ) exigeant de mettre fin à l'invasion de Rafah, dans le sud de la bande de Gaza, et de prendre des mesures pour prévenir les actes de génocide et améliorer la situation humanitaire catastrophique à Gaza.