Crédit Photo : Kareem Khadder / AFP
Le photographe de l'agence Anadolu Mustafa al-Kharuf au sol après que les forces israéliennes aient frappé le journaliste palestinien à la tête dans le quartier de Wadi Joz à Jérusalem-Est annexée par Israël, le 15 décembre 2023.
Reporters sans frontières a condamné, samedi, l'agression du photojournaliste d'Anadolu, Mustafa al-Kharuf, par la police israélienne.
Dans un communiqué, publié sur la plateforme "X", l'organisation a appelé à la fin des violences en cours contre les journalistes palestiniens.
Elle a demandé l'ouverture immédiate d'une enquête sur l'agression de la police israélienne contre le photographe d'Anadolu.
De son côté, le Syndicat des journalistes israéliens a exprimé son sentiment
face aux scènes de l'agression du photojournaliste d'Anadolu alors qu'il couvrait la prière du vendredi.
La Fédération israélienne, membre de Reporters sans frontières, a ajouté dans un post sur "X" que cette attaque est la 37e du genre contre des journalistes arabes depuis le début de la récente guerre à Gaza.
La même source a souligné que de telles pratiques
"nuisent grandement à la liberté de la presse"
, appelant les autorités israéliennes à ouvrir une enquête sur cet incident.
Hier vendredi, les forces israéliennes ont agressé le photographe d'Anadolu Mustafa al-Kharuf, le battant sévèrement alors qu'il faisait son travail à Jérusalem-Est occupée. Il a été, ensuite, transféré à l'hôpital pour y être soigné.
L'agression s'est produite lors d'un rassemblement de Palestiniens pour prier dans le quartier de Wadi al-Jouz à Jérusalem, en raison des restrictions israéliennes sur la prière dans la mosquée Al-Aqsa et qui perdurent depuis 10 semaines, suite au déclenchement de la guerre dans la bande de Gaza le 7 octobre dernier.
Le correspondant d'Anadolu a déclaré que les forces israéliennes ont d'abord pointé leurs armes en direction du photojournaliste d'Anadolu, puis l'ont jeté par terre avant de le rouer de coups.
Le photographe a subi des contusions et des blessures au visage et à différentes parties de son corps suite aux coups violents qu'il a reçus, et qui ont nécessité son transport en ambulance à l'hôpital Al-Maqasid à Jérusalem-Est occupée.
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