Sarkozy définitivement condamné dans l’affaire Bygmalion

La rédaction
16:3726/11/2025, mercredi
MAJ: 26/11/2025, mercredi
Yeni Şafak
L’ancien président français Nicolas Sarkozy quitte son domicile pour se présenter à la prison de la Santé afin d’y être incarcéré, à Paris, le 21 octobre 2025.
Crédit Photo : JULIEN DE ROSA / AFP
L’ancien président français Nicolas Sarkozy quitte son domicile pour se présenter à la prison de la Santé afin d’y être incarcéré, à Paris, le 21 octobre 2025.

La Cour de cassation a confirmé, mercredi 26 novembre, la condamnation de Nicolas Sarkozy à un an de prison, dont six mois ferme. Le pourvoi de l’ancien président a été rejeté, rendant la décision définitive. Cette peine, prononcée en février 2024 par la cour d’appel, porte sur les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012. L’ancien chef de l’État, 70 ans, avait déjà été condamné définitivement à un an ferme sous bracelet électronique dans l’affaire des écoutes. Cette nouvelle décision confirme l’un des volets judiciaires les plus sensibles concernant son parcours politique.

Dans l’
affaire Bygmalion
,
Nicolas Sarkozy
a été reconnu coupable de
"financement illégal de campagne"
. L’enquête a révélé que le plafond légal de 22,5 millions d’euros avait été largement dépassé, atteignant 42,8 millions. Les juges ont estimé qu’il avait laissé filer les dépenses malgré des alertes répétées des comptables.

Les investigations ont mis au jour un système de fausses factures. Une partie des coûts de meetings était imputée à l’UMP, devenue Les Républicains, via de prétendues conventions du parti.
Sarkozy
n’était pas poursuivi pour le système lui-même, mais comme bénéficiaire d’un financement illégal. Il a toujours contesté
"toute responsabilité pénale".

Nicolas Sarkozy doit désormais être convoqué par un juge de l’application des peines.
Il devrait l’être dans un délai inférieur à un mois. Pour sa condamnation dans l’affaire des écoutes, il avait porté un bracelet électronique entre février et mai 2025, avant d’obtenir une libération conditionnelle.

L’ancien président est aussi mis en cause dans d’autres dossiers judiciaires.
En octobre 2023, il a été mis en examen pour de possibles manœuvres destinées à faire disparaître les soupçons de financement libyen. Les juges enquêtent notamment sur la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine, décédé en 2025, qui aurait pu être obtenue contre rémunération. Carla Bruni-Sarkozy fait partie des personnes mises en cause dans ce dossier.

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