
Les dirigeants arabes se réunissent ce lundi au Caire pour un sommet d’urgence sur Gaza, alors qu’Israël bloque l’aide humanitaire et fait face à des accusations de génocide.
Les dirigeants arabes ont commencé à arriver en Égypte lundi pour participer à un sommet arabe d’urgence sur la bande de Gaza dévastée par la guerre.
L’agence de presse irakienne INA a rapporté que le président Abdul Latif Rashid est arrivé dans la capitale égyptienne, Le Caire, pour assister au sommet de mardi, qui portera sur les développements à Gaza et en Palestine occupée.
Le roi de Bahreïn, Hamad ben Issa Al-Khalifa, doit également quitter Manama lundi pour Le Caire afin d’assister au sommet, selon l’agence de presse bahreïnie BNA.
Le prince héritier du Koweït, Sabah Al-Khaled Al-Sabah, se rendra au Caire mardi pour diriger la délégation de son pays au sommet, a indiqué l’agence de presse koweïtienne KUNA.
Le ministre syrien des Affaires étrangères, Asaad al-Shaibani, est arrivé au Caire lundi pour participer aux réunions préparatoires du sommet.
La délégation tunisienne au sommet sera dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Ali Nafti.
Le sommet arabe de mardi vise à formuler une position unifiée sur la question palestinienne et à présenter une contre-proposition arabe aux plans américains de déplacement de la population de Gaza.
Plus de 48 300 Palestiniens ont été tués, principalement des femmes et des enfants, et plus de 111 000 autres blessés dans la guerre brutale menée par Israël contre Gaza depuis octobre 2023. L’offensive, qui a laissé l’enclave en ruines, a été suspendue dans le cadre d’un accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers entré en vigueur le 19 janvier.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza.
Israël fait également face à une accusation de génocide devant la Cour internationale de justice pour sa guerre contre l’enclave.