Quelque 30% des journalistes français déclarent consommer plus d'alcool, de produits stupéfiants ou de médicaments anxiolytiques du fait de leur métier, selon les résultats d'une étude menée à l'occasion des États généraux de l'information et publiée jeudi.
Sur ce total de professionnels interrogés, 87% trouvent que le niveau de stress est élevé dans le métier et 23% déclarent avoir vécu un burn-out.
Les sondés ressentent l'opinion très négative des citoyens à l'égard des médias et des journalistes, mise en exergue par d'autres études régulières. Et 87% indiquent avoir déjà été confrontés à des commentaires désagréables ou à de l'agressivité dans l'espace public, voire à des violences physiques pour 21%.
Enfin, plus de la moitié (56%) des journalistes interrogés considèrent que l'intelligence artificielle est plutôt une menace pour le métier de journaliste en général.