Mahamat Idriss Déby Itno, président de transition du Tchad, en tenue militaire, défie les groupes rebelles après des affrontements dans le nord du pays, suscitant des critiques de leaders politiques.
Le scénario est bien préparé. Tenue militaire, grade de général d'Armées accroché sur la poitrine, c'est en chef suprême des armées que le président de transition, Mahamat Idriss Déby Itno, s'est présenté au quartier général de l'armée tchadienne à Kouri Bougoudji, dans le nord du pays.
La circonstance l'oblige. Entouré du ministre de la Défense, du chef des services de renseignements, des officiers supérieurs de l'armée, des membres de son cabinet militaire, le chef de l'État s'est montré menaçant vis-à-vis des groupes rebelles.
Dans le même sillage, le commandement du Front pour l'Alternance et la Concorde au Tchad (FACT) a accusé l'armée tchadienne d'avoir bombardé sa base installée en territoire libyen. Le groupe a annoncé rompre le cessez-le-feu qu'il avait décrété en avril 2021 après l'incursion qui a coûté la vie au Président Idriss Déby Itno.