
L’Agence des Nations unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a annoncé vendredi que 420 000 Palestiniens ont été nouvellement déplacés à Gaza depuis le 18 mars, à la suite de la reprise des hostilités par Israël après la rupture d’un accord de cessez-le-feu.
Dans un communiqué, l’agence a alerté que l’aide humanitaire n’est plus entrée dans la bande de Gaza depuis le 2 mars 2025, en raison du siège imposé par les autorités israéliennes, une coupure trois fois plus longue que celle d’octobre 2023, au début de la guerre.
L’agence a souligné que la reprise des bombardements et le blocus total de l’aide humanitaire compromettent gravement la réponse aux besoins urgents de la population, notamment en matière de nourriture, d’eau potable, d’hygiène, d’abris et de soins médicaux.
Israël a rompu la trêve de deux mois le 18 mars, relançant son offensive sur Gaza. Depuis octobre 2023, plus de 51 000 Palestiniens, en majorité des femmes et des enfants, ont été tués.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ancien ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël est également poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice.