Le président espagnol de l'OM, Pablo Longoria, s'adresse aux médias lors d'une conférence de presse au stade Vélodrome à Marseille, dans le sud de la France, le 18 décembre 2024.
Après son coup de colère suite à la défaite de l’OM contre Auxerre, Pablo Longoria revient sur ses propos et admet regretter l’usage du terme "corruption".
Trente-six heures après la lourde défaite de l'Olympique de Marseille face à Auxerre (3-0), Pablo Longoria a pris la parole pour apaiser la polémique née de son coup de colère. Dans un entretien accordé à l’AFP, le président de l’OM a reconnu une erreur de langage et a tenu à clarifier ses propos.
"La forme n'était pas appropriée et ce mot, oui, je le regrette"
, a-t-il affirmé, expliquant que le terme
"corruption"
avait, en espagnol, un sens plus large.
"Je tiens à dire qu'il n'y a pas de corruption dans le foot français"
, a-t-il insisté.
Une frustration liée à l’arbitrage
Une frustration liée à l’arbitrage
Si Longoria revient sur ses mots, il n’en démord pas pour autant sur le fond de son propos. Selon lui, des
"choses ne sont pas claires"
et doivent être améliorées. La saison marseillaise a été marquée par plusieurs polémiques liées à l’arbitrage, notamment la suspension de Medhi Benatia après un incident avec Jérémy Stinat lors d’OM-Lille en Coupe de France.
"Depuis deux ans, je pose la question de l'utilisation de la VAR dans les instances, et on n'a jamais de réponse",
déplore-t-il.
Longoria, qui s’était longtemps refusé à commenter les décisions arbitrales, assume aujourd’hui son changement de posture.
"J’ai voulu être dans une démarche de dialogue, mais tout ce que j’ai gagné, c’est que les arbitres refusaient de me parler"
, explique-t-il. Désormais, il préfère
"dire librement les choses"
plutôt que de se heurter à un mur.
Malgré cette saison sous tension, l’OM occupe la deuxième place de Ligue 1. Pour autant, Longoria refuse de faire l’impasse sur ces débats
: "Si dans la vie on décide de tout laisser passer, alors c'est un monde sans conviction."
Conscient des potentielles sanctions à venir, il affirme vouloir assumer ses actes tout en regrettant que l’OM soit, selon lui,
"traité avec une sévérité excessive".
Si la polémique autour de ses propos semble désormais apaisée, la relation entre l’OM et l’arbitrage français reste un sujet brûlant qui pourrait encore alimenter les tensions dans les semaines à venir.
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