
La commission de discipline de la LFP sanctionne le PSG avec un huis clos partiel et Montpellier avec un match définitivement arrêté et la fermeture d'une tribune jusqu'à la fin de la saison.
Paris s'en tire relativement bien, tandis que Montpellier encaisse une sanction plus sévère. La commission de discipline de la LFP a infligé au PSG un huis clos partiel pour un match à venir, suite aux banderoles offensantes à l'encontre d'Adrien Rabiot, lors de la rencontre de la 26e journée de Ligue 1 contre l'OM (3-1) le 16 mars.
Montpellier: fermeture de tribune
En revanche, Montpellier a été lourdement sanctionné avec l'arrêt définitif de son match contre Saint-Étienne (défaite 2-0) et la fermeture de la tribune Etang de Thau jusqu'à la fin de la saison.
Lors de son retour au Parc des Princes, Adrien Rabiot, désormais sous les couleurs de l'OM après avoir été formé au PSG, a été accueilli par des sifflets et des chants insultants répétés. Plusieurs banderoles offensantes ont été déployées par les supporters parisiens, l'une d'elles ciblant sa mère, qui gère ses intérêts depuis le début de sa carrière, ainsi que son père, décédé en 2019 après avoir souffert d'un "locked-in syndrome" suite à un AVC.
Véronique Rabiot, mère et conseillère d'Adrien Rabiot, a déposé plainte contre X pour injure. Son fils a, quant à lui, dénoncé l'attitude des supporters et de son ancien club sur les réseaux sociaux.
L'Olympique de Marseille a condamné, dans un communiqué, les attaques "ignobles et inacceptables" visant Adrien Rabiot et sa famille.
Concernant la sanction, aucune réaction immédiate n'a été enregistrée, ni à Paris, ni à Marseille, ni dans le clan Rabiot.
Pas de retrait de points pour Montpellier
Dans un autre dossier majeur, Sébastien Deneux a expliqué pourquoi Montpellier n’a pas écopé de retrait de points en plus du match perdu et de la fermeture de la tribune de son stade jusqu'à la fin de la saison.
Après une pause temporaire ordonnée par l'arbitre François Letexier et un retour aux vestiaires des équipes, la rencontre a été définitivement arrêtée suite à une réunion de crise et à l’intervention des forces de l'ordre. À la 57e minute, Montpellier, lanterne rouge, était mené 2-0 par Saint-Étienne, grâce à un doublé de l'attaquant Lucas Stassin (11e, 53e).
Laurent Nicollin, président de Montpellier, qui a défendu son club devant la commission à Paris, n’a pas souhaité s’exprimer après son audition. Il peut désormais saisir la commission supérieure d’appel de la FFF ou le CNOSF pour une conciliation.