
La Vuelta 2025 est marquée par des manifestations pro-palestiniennes réclamant l’exclusion de l’équipe Israel-Premier Tech, dirigée par le milliardaire Sylvan Adams, proche de Netanyahu. Des perturbations ont provoqué des chutes de coureurs et des arrestations. Sous pression, l’équipe a retiré le mot "Israel" de ses maillots. Les autorités espagnoles soutiennent les protestations. Une grande mobilisation est prévue à Madrid le 14 septembre, alors que la guerre israélienne à Gaza, entrée dans son 700e jour, a fait plus de 64 000 morts.
Les manifestations pro-palestiniennes se poursuivent en Espagne contre la participation de l’équipe Israel-Premier Tech à la Vuelta 2025. Dimanche, lors de la 15e étape dans la région de Galice, un manifestant est entré sur le parcours et a provoqué une chute impliquant deux coureurs, l’Espagnol Javier Romo et le Belge Edward Planckaert.
L’équipe Israel-Premier Tech est co-dirigée par l’homme d’affaires canado-israélien Sylvan Adams, proche allié du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Depuis le départ de la course le 23 août, les actions de protestation se multiplient.
Sous la pression, l’étape du 3 septembre à Bilbao avait déjà été écourtée de trois kilomètres en raison des manifestations.
Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a affirmé que l’équipe israélienne devait être exclue, soutenant pleinement les protestations. La ministre de la Jeunesse et de l’Enfance, Sira Rego, a pour sa part appelé le directeur de la course, Javier Guillén, à expulser Israel-Premier Tech et à permettre le déroulement des manifestations.
Une grande mobilisation est prévue à Madrid le 14 septembre, lors de l’arrivée finale de la Vuelta.
Cette contestation intervient alors qu’Israël mène depuis 700 jours une guerre génocidaire à Gaza, ayant déjà causé la mort de plus de 64 000 Palestiniens et provoqué une famine dans l’enclave.
En novembre 2024, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Israël fait également face à une procédure pour génocide devant la Cour internationale de justice.