
La start-up américaine d’intelligence artificielle Anthropic a accepté de verser au moins 1,5 milliard de dollars à un fonds d’indemnisation regroupant auteurs, ayants droit et éditeurs, selon un document judiciaire publié vendredi.
Cet accord à l’amiable, d’un montant colossal, marque une étape majeure dans le débat mondial sur l’utilisation de données protégées pour développer l’intelligence artificielle générative.
Un précédent dans l’ère de l’IA
Le juge californien William Alsup avait estimé en juin dernier que l’entraînement d’un logiciel d’IA avec des œuvres protégées ne constituait pas en soi une infraction. En revanche, il avait reconnu Anthropic coupable d’avoir téléchargé illégalement des ouvrages depuis des sites pirates, sans les acheter.