
La Chine a mis au point le premier système d’intelligence artificielle (IA) au monde capable de distinguer les véritables ogives nucléaires des leurres, selon le South China Morning Post, citant une étude publiée en avril par des chercheurs de l’Institut chinois de l’énergie atomique (CIAE), rattaché à la China National Nuclear Corporation.
Ce développement représente une avancée majeure dans la vérification des accords sur le désarmement nucléaire, un domaine où la transparence reste sensible à l’échelle mondiale.
Une technologie fondée sur un protocole sino-américain
Un outil stratégique pour le contrôle des armements
Le CIAE est le centre de recherche nucléaire clé de la Chine et joue un rôle essentiel dans le développement des technologies liées aux armes nucléaires. L’introduction de ce système d’IA pourrait modifier les équilibres stratégiques et redéfinir les modalités de vérification des arsenaux dans les futures négociations internationales.
Pékin propose un centre d’application de l’IA à l’échelle régionale
Dans un geste complémentaire, la Chine a invité les États membres de l’Organisation de coopération de Shanghai (OCS) à collaborer à la création d’un centre d’application de l’intelligence artificielle, destiné à renforcer la coopération régionale et à partager des services open source dans ce domaine technologique stratégique.