Une photo montre la station polaire Tara à la dérive avant son lancement, à Cherbourg, dans le nord-ouest de la France, le 1er octobre 2024.
La station polaire Tara, destinée à mener des expéditions scientifiques en Arctique, a été mise à l'eau avec succès vendredi au port de Cherbourg, en France.
Ce laboratoire flottant, capable de rester de longs mois bloqué dans les glaces, a été construit pour résister aux conditions climatiques extrêmes. Il peut accueillir jusqu'à 20 personnes, équipage et scientifiques inclus, pour des missions d'exploration.
Le navire a été conçu par les chantiers navals Constructions mécaniques de Normandie (CMN), et sa mise à l'eau marque une étape clé avant sa première mission prévue en 2026.
"Tout fonctionne parfaitement"
, a déclaré Ludovic Marie, directeur de projet du programme Tara.
La mission inaugurale, nommée
"Tara Polaris I"
, commencera en 2026 et durera environ 500 jours. Avant cela, des essais seront menés en mer et en conditions arctiques pour s'assurer que la station est prête à affronter les rudes conditions polaires.
Ce projet, porté par la fondation Tara Océan, vise à améliorer la connaissance scientifique de l'Arctique, une région cruciale pour la compréhension du changement climatique. D'ici 2045, les scientifiques estiment que la banquise arctique pourrait complètement disparaître durant l'été.
La station polaire Tara collectera des données essentielles sur la biodiversité et la dynamique climatique de cette région, souvent appelée
"sentinelle du climat"
.
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