
Le salon du Bourget, près de Paris, le plus ancien et le plus vaste rendez-vous aérospatial au monde, ouvre ses portes lundi pour sa 55e édition, placée sous le signe de l’espace et de la défense, mais marquée par la tragédie aérienne d’Air India, survenue quelques jours auparavant.
Très attendu pour évoquer la reprise de Boeing, le patron du groupe américain, Kelly Ortberg, a annulé sa venue vendredi, au lendemain du crash meurtrier en Inde d’un avion du constructeur, qui a fait 279 morts. Ce drame a entraîné une cascade d’annulations dans le programme du salon, dont la conférence de presse habituelle de Boeing, ainsi que celle de CFM, coentreprise entre le français Safran et l’américain GE, motoriste de nombreux appareils de Boeing et Airbus.
Boeing affaibli, Airbus en soutien
Comme chaque année, Boeing et son concurrent européen Airbus devaient se livrer une bataille de commandes d’avions, mais l’accident d’Air India plane sur la participation de l’avionneur américain.
Du côté des autorités françaises, Philippe Tabarot, ministre des Transports, a souligné l’impact particulier de cet accident en France, survenant à la veille de l’ouverture du salon.
Défense européenne en ligne de mire
Présence remarquée de l’Ukraine, tensions autour d’Israël
Emmanuel Macron est attendu le même jour pour présenter la nouvelle stratégie spatiale française.