Flottille Sumud: le voyage humanitaire qui a viré au cauchemar

La rédaction
10:2028/10/2025, mardi
Yeni Şafak

Ils voulaient simplement apporter de l’aide à Gaza. Mais pour les volontaires de la flottille Sumud, ce voyage humanitaire est devenu un enfer.

C’était la plus grande mission civile maritime jamais organisée pour briser le blocus israélien : plus de 40 bateaux, des centaines de volontaires venus de 44 pays — humanitaires, médecins, journalistes — unis par un même message : le siège doit cesser.


En pleine mer, loin des côtes de Gaza, la flottille a été interceptée par l’armée israélienne, un acte dénoncé par plusieurs juristes comme une violation du droit maritime international. Tous les passagers ont été arrêtés et transférés en Israël.


Leurs témoignages décrivent des conditions de détention inhumaines : coups, privations de sommeil, absence d’eau potable et humiliations.


L’activiste américain David Adler raconte avoir été kidnappé, déshabillé, menotté et envoyé dans un camp du désert du Néguev.


La journaliste turque Ikbal Gürpınar, elle, témoigne:
"Ils nous ont traités comme des chiens… Nous avons dû boire dans les toilettes."

Un détail symbolique a marqué les esprits: l’uniforme carcéral.


La plupart des détenus ont été forcés de le porter, sauf les activistes turcs, qui avaient anticipé et apporté leurs propres vêtements pour refuser cette humiliation.


Lors d’une visite, le ministre israélien Itamar Ben-Gvir a traité les détenus de terroristes. Deux militants juifs, punis pour lui avoir tourné le dos, ont été placés à l’isolement.


Même Greta Thunberg, 22 ans, présente sur la flottille, aurait été maltraitée selon plusieurs témoins. Israël dément, mais les récits concordants dressent un tableau glaçant.


La flottille Sumud n’a pas atteint Gaza.


Mais elle a exposé au monde le visage brutal d’un blocus qui ne dit pas son nom.


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