
Le 27 mai, un individu cagoulé, vêtu d’un treillis militaire et porteur de répliques d’armes (airsoft), s’est présenté devant une mosquée à Thyez, suscitant l’effroi des fidèles. Bien qu’interpellé rapidement par la gendarmerie, les autorités ont écarté toute intention malveillante, ce qui interroge dans un contexte déjà tendu, un mois après l’assassinat d’Aboubakar Cissé dans une autre mosquée. La presse nationale a relayé l’affaire en la minimisant, évoquant de simples répliques ou du matériel de paintball. Pourtant, les armes d’airsoft sont classées en catégorie D selon l’article R311-2 du Code de la sécurité intérieure, et leur port est encadré. De plus : L’article 433-15 du Code pénal interdit le port public d’uniformes ressemblant à ceux de l’armée française. La loi n°2010-1192 du 11 octobre 2010 interdit la dissimulation du visage dans l’espace public. L’article 222-17 du Code pénal sanctionne toute menace ou acte d’intimidation, même involontaire, dès lors qu’il provoque la peur. Malgré ces éléments juridiques, ni les autorités ni la presse ne semblent prendre la gravité de l’incident au sérieux. Cela soulève plusieurs questions sur la réactivité institutionnelle et médiatique lorsqu’il s’agit de la sécurité des lieux de culte musulmans. La communauté musulmane attend des réponses concrètes, car l’inaction ou la minimisation d’actes intimidants peut créer un dangereux précédent.
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