
Ismaël Boudjekada a été auditionné plus de 4 heures au tribunal judiciaire de Paris pour avoir qualifié Caroline Yadan de "haloufa" lors d'un live. Suite à cette plaisanterie d'une quinzaine de secondes, le parquet réclame six mois de prison ferme pour injure à caractère antisémite. L'accusé dénonce l'absurdité de la situation, expliquant que les autorités se sont appuyées sur une sémantique du XVIIIe siècle. Il compare cette affaire à un article du Gorafi, tout en soulignant la gravité réelle de sa situation judiciaire.
Une affaire judiciaire hors du commun secoue les réseaux sociaux français. Ismaël Boudjekada a comparu devant le tribunal judiciaire de Paris pour avoir qualifié Caroline Yadan de "haloufa" lors d'un direct en ligne. Le parquet réclame six mois de prison ferme.
Caroline Yadan "Haloufa": Quatre heures d'audition
Une sémantique du XVIIIe siècle au cœur du procès
L'accusé dénonce vigoureusement ce qu'il considère comme une aberration judiciaire. Selon ses déclarations, les autorités se sont appuyées sur une sémantique antisémite remontant au XVIIIe siècle pour qualifier ses propos d'injurieux.
Une affaire qui interroge la liberté d'expression
Ce procès soulève des questions fondamentales sur les limites de la liberté d'expression à l'ère des réseaux sociaux. La disproportion apparente entre les faits reprochés - une plaisanterie de quelques secondes - et les réquisitions du parquet interpelle de nombreux observateurs.
Le délibéré de ce procès est attendu dans les prochaines semaines. L'issue de cette affaire sera scrutée de près par les créateurs de contenu et les juristes spécialisés dans le droit numérique.









