Crédit Photo : Alberto PIZZOLI / AFP
Le président turc Recep Tayyip Erdogan donne une conférence de presse conjointe avec la Première ministre italienne, dans le cadre de sa visite à la Villa Doria Pamphili à Rome, le 29 avril 2025. Le président turc est arrivé à Rome pour s'entretenir avec la Première ministre italienne le 29 avril 2025, alors que les deux pays méditerranéens cherchent à stimuler le commerce et la coopération. Ils discuteront de la guerre en Ukraine et de la "situation au Moyen-Orient" avant un sommet au cours duquel les ministres devraient signer un certain nombre d'accords, notamment dans les domaines de l'énergie et de la défense, d'après une source gouvernementale italienne.
Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé les attaques israéliennes contre le territoire syrien, les qualifiant de tentative visant à "saper le climat positif".
À l'issue de sa visite officielle en Italie, le président turc Recep Tayyip Erdogan s'est exprimé mardi à bord de l'avion présidentiel, revenant sur l'actualité régionale et répondant aux questions des journalistes.
Il a fermement dénoncé les attaques israéliennes contre le territoire syrien, les qualifiant de tentative visant à
"saper le climat positif"
instauré avec la nouvelle administration syrienne dirigée par le président Ahmed al-Charaa.
Selon Erdogan, ces frappes, incluant des raids sur des bases militaires comme celles de Hama et Homs début avril, menacent la stabilité régionale.
Le ministère syrien des Affaires étrangères avait alors condamné ces attaques comme une
de la souveraineté syrienne, rapportant la quasi-destruction de la base aérienne de Hama et plusieurs dizaines de blessés.
Erdogan a salué l'approche du président américain Donald Trump, qu'il juge respectueuse des
"sensibilités de la Türkiye".
"Nous voyons que nous nous comprenons mutuellement sur la Syrie",
a-t-il déclaré, disant vouloir donner
aux relations bilatérales avec
dans cette nouvelle période.
Sur le plan politique syrien, Erdogan a rejeté l'idée d'une structure fédérative, la qualifiant d
sans ancrage dans la réalité du pays.
Il a réaffirmé l'engagement de la Türkiye à empêcher toute initiative susceptible de déstabiliser la Syrie, en particulier face aux frappes israéliennes ciblant des bases où Ankara envisageait un possible déploiement militaire dans le cadre d'un pacte de défense avec Damas.
Des sources indiquent que des équipes turques avaient inspecté les bases de T-4, Palmyre et Hama avant leur bombardement par Israël, accentuant les tensions entre Ankara et Jérusalem.
Erdogan a également évoqué la coopération régionale, mentionnant des échanges avec la Russie et les États-Unis pour garantir la stabilité syrienne.
Sur le front de la lutte contre le terrorisme, le président Erdogan a lancé un appel ferme à l'organisation terroriste PKK.
"L'organisation terroriste, doit comprendre qu'elle est dans une impasse et répondre aux appels lancés en ce sens",
a-t-il déclaré.
Il a souligné que l'objectif ultime est de
"laisser à nos enfants une Türkiye débarrassée du terrorisme",
insistant sur le fait qu'il ne s'agit pas d'un
"un processus de marchandage, mais une volonté d'instaurer un climat de fraternité",
incarnant une
"aspiration de plusieurs décennies"
pour le peuple turc, uni dans sa quête de paix et de sécurité.
S'agissant de sa visite en Italie, Erdogan a mis en avant les opportunités de coopération bilatérale, non seulement dans l'industrie de la défense, mais aussi dans des secteurs de haute technologie comme l'aéronautique et l'espace.
"Nous évaluons les opportunités de collaboration dans ces domaines",
a-t-il indiqué, précisant que le transfert mutuel de technologies
"renforcera l'industrie de défense nationale de la Türkiye tout en apportant une nouvelle perspective et une énergie renouvelée à l'Italie".
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