
C’est par ces mots que le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a dénoncé lundi le climat raciste et anti-migrants que certains cercles, notamment dans l’opposition politique, cherchent à attiser en Türkiye.
Lors d’un événement consacré à la politique migratoire du pays, Erdogan a rappelé que de nombreux mouvements migratoires passés et actuels sont principalement le résultat de politiques menées par les puissances occidentales.
Face à cette situation, de nombreux pays rencontrent des difficultés à gérer les flux migratoires, entraînant une montée du racisme et de la xénophobie.
Depuis le début de la guerre civile en Syrie, la Türkiye a accueilli un grand nombre de réfugiés syriens, une politique d’ouverture vivement critiquée par certains partis d’opposition et par des milieux extrémistes.
Par ailleurs, Erdogan a indiqué que son gouvernement œuvre à préserver les équilibres démographiques tout en garantissant la sécurité du pays.
Avant de conclure, il a évoqué les récentes évolutions en Syrie, rappelant qu’à la suite de la révolution syrienne du 9 décembre 2024 et de la chute du régime de Bachar al-Assad, de nombreux réfugiés syriens ont commencé à rentrer chez eux.