Fahrettin Altun: "Le Président Erdogan soutient résolument les opprimés"

La rédaction
18:2229/07/2024, lundi
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Le directeur de la Communication de la Présidence turque, Fahrettin Altun.
Crédit Photo : DHA / Archive
Le directeur de la Communication de la Présidence turque, Fahrettin Altun.

"Le Président turc, Recep Tayyip Erdogan est resté ferme dans sa lutte contre ce qu'il décrit comme une injustice mondiale", a déclaré, lundi, le directeur de la Communication de la Présidence turque, Fahrettin Altun.

Dans une déclaration, Altun a souligné l'engagement du président turc à défendre
"les persécutés et les lésés"
, le positionnant comme un adversaire virulent de l'oppression.

"Notre président Erdogan a consacré sa vie à la lutte contre l'injustice et la cruauté. Il a toujours été du côté des persécutés et des lésés. Il a fièrement, résolument et obstinément offensé les oppresseurs"
, a-t-il déclaré.

Le message de Fahrettin Altun a été publié suite aux remarques diffamatoires et insultantes du ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, à l'encontre du président Erdogan sur les réseaux sociaux.

"Ceux qui osent le menacer (Erdogan) le font à leurs risques et périls. Ce n'est pas un dirigeant que l'on peut intimider ou réduire au silence",
a ajouté Altun.

Il a condamné le gouvernement israélien et ses actions en Palestine, l'accusant de participer à ce qu'il a appelé un
"génocide en cours".

"Ils sont déjà condamnés aux yeux de l'opinion publique mondiale. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'ils ne soient condamnés par les tribunaux internationaux. Ils paieront pour ce qu'ils ont fait"
, a souligné le directeur de la Communication de la Présidence turque.

Fahrettin Altun a dénoncé les actions et la rhétorique du gouvernement Netanyahu qui, selon lui, démontrent les "intentions génocidaires" de Tel-Aviv, ajoutant que les responsables israéliens sont devenus
"plus agressifs, surtout lorsqu'on leur dit la vérité"
, car ils se rendent compte qu'ils
:

Vont devoir faire face aux conséquences de leurs actes.

"Les complices du gouvernement israélien doivent avoir honte. En facilitant le nettoyage ethnique, ils les encouragent à agir selon leurs pires instincts. En applaudissant honteusement et sans fin Netanyahu dans leurs capitales, ils conduisent notre région vers un chaos encore plus grand"
, a-t-il déploré.

Fahrettin Altun a exhorté Tel-Aviv à cesser ses actions et à reconnaître la souveraineté palestinienne pour parvenir à une paix et une sécurité durables.

"Notre message à Israël est clair : arrêtez le génocide et acceptez la souveraineté palestinienne si vous voulez une paix et une sécurité durables. Les dirigeants israéliens condamnent leur propre peuple à une guerre perpétuelle. Leurs tentatives de cacher ce fait en manipulant l'opinion publique ne fonctionneront pas. Vous ne pouvez pas cacher vos crimes de guerre en ciblant notre dirigeant",
a déclaré Altun.

La Türkiye s'engage en faveur de la paix


Il a réaffirmé l'engagement de la Türkiye en faveur de la paix et de la stabilité régionales, mettant en garde contre toute tentative visant à remettre en cause la détermination du pays.


"La Türkiye est un État sérieux et responsable qui s'engage en faveur de la paix et de la stabilité dans la région. Cependant, quiconque est assez fou pour tester nos limites recevra une réponse rapide et résolue. La Türkiye reste unie sur la question de la Palestine et nous ne permettrons à personne d'oser nous faire la leçon ou de nous menacer"
, a conclu le directeur de la Communication de la Présidence turque.

Plus de neuf mois après le début de l'offensive israélienne, de vastes étendues de Gaza sont en ruines au milieu d'un blocus paralysant, empêchant l'arrivée de la nourriture, de l'eau potable et des médicaments.


Israël est poursuivi pour
"crime de génocide"
devant la Cour internationale de justice, dont la dernière ordonnance lui a enjoint de cesser immédiatement son opération militaire dans la ville de Rafah, dans le sud de l'enclave, où plus d'un million de Palestiniens avaient cherché refuge pour fuir la guerre avant son invasion le 6 mai.


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