
Le président turc Recep Tayyip Erdogan s’apprête une nouvelle fois à attirer l’attention du monde sur le génocide en cours à Gaza, comme il l’a fait ces dernières années lors des réunions de l’Assemblée générale des Nations unies.
Selon des informations compilées par Anadolu, Erdogan a placé la question palestinienne au centre des débats internationaux depuis son élection au poste de Premier ministre de la Türkiye, devenant ainsi la voix de la Palestine au sein de l’ONU.
Il avait alors insisté sur le fait que la question palestinienne, dont les répercussions dépassent le cadre régional, représente « le cœur du conflit au Moyen-Orient » et nécessite une coopération non seulement des pays voisins mais aussi de la communauté internationale dans son ensemble.
Dans son intervention à l’Assemblée générale de 2009, Erdogan avait adopté le même ton, réaffirmant que la question palestinienne reste « une priorité régionale » pour la Türkiye.
Instaurer une paix durable à Gaza, "une responsabilité morale"
Une solution à la question palestinienne ne peut voir le jour que si chacun est traité avec équité et justice, a affirmé Erdogan, ajoutant :
Mettre fin à la tragédie humaine à Gaza et instaurer une paix durable est notre devoir humanitaire et moral.
Il avait rappelé que des centaines de résolutions onusiennes restaient ignorées par Israël.
Le soutien "inconditionnel" de la Türkiye à la reconnaissance de la Palestine
Erdogan avait souligné que l’une des étapes les plus importantes consistait à répondre à la demande légitime des Palestiniens pour la reconnaissance de leur État et à garantir que ses représentants siègent de plein droit parmi les membres de l’ONU.
La solution à deux États
"Le monde est plus grand que cinq"
Dans son discours à la 71ᵉ Assemblée générale en 2016, le président turc avait rappelé que la communauté internationale avait une dette envers les enfants palestiniens : celle de permettre à ce peuple de vivre libre dans un État avec Jérusalem-Est pour capitale, sur la base d’une solution à deux États.
En 2017, lors de la 72ᵉ session, il avait ajouté que la poursuite du processus de paix n’était possible que si Israël cessait immédiatement ses activités de colonisation illégales et faisait des pas concrets vers une solution à deux États.