
Alors que la demande mondiale de terres rares (NTE) explose, la Türkiye ambitionne de figurer parmi les cinq premiers producteurs mondiaux.
Pour atteindre cet objectif, les coopérations technologiques et les partenariats internationaux joueront un rôle déterminant, selon les experts. Le pays a franchi une étape majeure avec la mise en service du site pilote de Beylikova, à Eskişehir, lancé à l’occasion du centenaire de la République. Ce complexe, baptisé Beylikova Florit, Barit et NTE Pilot Tesisi, concentre ses efforts sur la production expérimentale de terres rares.
Le projet se concentrera d’abord sur sept éléments clés –dont le lantane, le cérium, le praséodyme et le néodyme– avant d’étendre la production à d’autres métaux stratégiques tels que le toryum, utilisé comme combustible nucléaire.
Un projet national aux ambitions mondiales
Ce passage à l’échelle nécessitera toutefois des technologies de purification avancées, domaine dans lequel la coopération internationale sera cruciale.
La Türkiye peut devenir un acteur stratégique.
Selon Sait Uysal, fondateur de l’Initiative turque pour les minéraux critiques, la Türkiye dispose du potentiel pour devenir un acteur global, à condition de miser sur les partenariats gagnant-gagnant et le transfert de technologies. Il explique:
Si Ankara parvient à établir un modèle de coopération équilibré avec les pays occidentaux, elle pourrait devenir une alternative crédible à la Chine, non seulement comme fournisseur de matières premières, mais aussi comme producteur à haute valeur ajoutée.
Une chaîne de valeur aux enjeux colossaux
Cette chaîne de valeur démontre l’importance de la montée en gamme vers les produits finis, stratégie que la Türkiye cherche désormais à adopter.









