Plusieurs milliers d'algériens ont marché, jeudi, dans la capitale Alger et dans l'ensemble des wilayas (départements) du pays pour exprimer leur soutien à Gaza et dénoncer la nouvelle agression israélienne contre les Palestiniens.
Autorisées par les autorités, ces manifestations auxquelles ont appelé des partis politiques et des organisations de la société civile, ont drainé des foules nombreuses.
À Alger, a constaté sur place le correspondant d'AA, des milliers de personnes, hommes et femmes, jeunes et vieux, ainsi que des enfants ont répondu favorablement à l'appel pour renouveler leur attachement à la cause palestinienne et réclamer la libération de ce territoire, occupé depuis 1948.
Les manifestants venus des quatre coins de la ville ont scandé plusieurs slogans anti-Israël et appelant à la libération de la Palestine et de la bande de Gaza.
À l'approche de l'heure prévue pour le début de la marche (11h00 locale), la place du Premier Mai était noire de monde.
Manifestations sportives et culturelles suspendues
Au niveau de la place des Martyrs, une scène a été aménagée par les organisateurs pour accueillir la foule avec des chants à la gloire de la Palestine. Un animateur est chargé aussi de lancer, via un haut-parleur, des slogans que les manifestants entonnent en chœur.
Des marches similaires ont eu lieu dans tout le territoire du pays, drainant des foules nombreuses.
Dans un communiqué rendu public, mercredi, la fédération algérienne de football, rappelons-le, a décidé d'ajourner tous les matchs du championnat national de football, prévus ce week-end.
Le ministère algérien de la jeunesse et des sports a également ordonné le report de toutes les compétitions sportives.
Depuis le début de la semaine, le ministère algérien de la Culture a pris la décision de renvoyer à une date ultérieure toutes les activités culturelles, dont les festivals et les exportations.
Les autorités algériennes ont décidé également, ce jeudi, d'annuler tous les préparatifs pour la célébration du 1er novembre, date correspondant au déclenchement de la guerre de libération du pays (1er novembre 1954).