L'Australie a annoncé mardi qu'elle allait interdire aux membres de son gouvernement d'utiliser l'application chinoise TikTok sur leurs appareils professionnels, se ralliant à une série de décisions similaires dans les pays occidentaux en raison de craintes liées à la sécurité.
Des mesures similaires ont été prises en France, aux Pays-Bas et au sein de la Commission européenne.
Au centre des craintes se trouve une loi chinoise de 2017 qui impose aux entreprises locales de remettre sur demande des autorités des données personnelles qui relèveraient de la sécurité nationale.
La popularité de cette application de partage de vidéos courtes a explosé ces dernières années, en particulier auprès des jeunes. De nombreux ministères australiens avaient précédemment cherché à développer leur présence sur TikTok pour toucher un public plus jeune.
L'application appartient au groupe chinois ByteDance, qui possède une application similaire mais distincte pour la Chine.
Au début de l'année, le gouvernement australien avait par ailleurs annoncé qu'il allait retirer les caméras de vidéosurveillance fabriquées en Chine des bureaux des responsables politiques, également pour des raisons de sécurité.