Les autorités béninoises vont mettre de l’ordre dans le secteur de vente de carburant de contrebande. La décision a été prise lors du conseil des ministres tenu mardi à Cotonou.
La décision fait suite à l’incendie meurtrier, à Sèmè Kraké, d’un entrepôt de stockage de ce produit inflammable.
Le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, a indiqué que les autorités avaient initié un programme d’acquisition de mini-stations d’essence au profit des acteurs qui opèrent dans le secteur.
M. Houngbédji, qui est aussi le secrétaire général adjoint du gouvernement, a annoncé que le Bénin a déjà acquis deux mille (2000) mini-stations sur les cinq mille (5000) attendues. Wilfried Léandre Houngbédji a indiqué que le lot qui est déjà disponible va bénéficier aux communes de Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi et Sèmè-Kpodji ainsi qu’aux localités du Bénin où il n’y a aucune station-service.
Le secrétaire général adjoint du gouvernement béninois a aussi ajouté que les autorités multiplient actuellement les rencontres avec les principaux acteurs opérant dans la vente de carburant aux abords des voies, qu’il est temps de formaliser l’activité. M. Houngbédji a expliqué:
Les conditions de conservation et de distribution des pétroliers doivent être de nature à assurer la sécurité aux acteurs mais davantage, à l’ensemble de la population.
Des analyses ADN pour identifier les corps calcinés
Le gouvernement a dénombré environ 55 000 points de vente sur toute l’étendue du territoire béninois, et des dizaines de milliers de Béninois évoluent dans le secteur. Bien qu’interdite, l’activité est tolérée par le gouvernement.