
Au moins 64 718 Palestiniens ont été tués depuis le début de la guerre menée par Israël contre la bande de Gaza en octobre 2023, a annoncé jeudi le ministère de la Santé du territoire. Parmi les victimes figurent sept personnes mortes de faim au cours des dernières 24 heures, dont un enfant.
Il a ajouté que neuf Palestiniens ont été tués et plus de 87 blessés par des tirs israéliens alors qu’ils tentaient d’obtenir de l’aide humanitaire. Depuis le 27 mai, au moins 2 465 personnes ont péri dans ces circonstances et plus de 17 948 ont été blessées.
Depuis le 2 mars, Israël maintient la fermeture totale des points de passage frontaliers de Gaza, plongeant ses 2,4 millions d’habitants dans une famine généralisée.
L’armée israélienne a repris ses bombardements le 18 mars, brisant l’accord de cessez-le-feu et d’échange de prisonniers conclu en janvier. Depuis cette date, 12 170 personnes ont été tuées et 51 818 blessées.
En novembre dernier, la Cour pénale internationale a délivré des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité à Gaza. Israël fait également l’objet d’une procédure pour génocide devant la Cour internationale de Justice.