
L’ONU a mis en garde mercredi contre de nouveaux déplacements massifs de civils dans la bande de Gaza, provoqués par les frappes israéliennes et les ordres d’évacuation visant désormais la ville de Gaza.
Le porte-parole a insisté sur le respect du droit humanitaire, qui impose de protéger les civils et les infrastructures civiles, et dénoncé le caractère “totalement insuffisant” de l’aide humanitaire en raison des restrictions israéliennes. Il a appelé à élargir et garantir un accès durable, notamment par des routes directes vers le nord et le sud de Gaza.
Depuis le 7 octobre 2023, l’offensive israélienne sur la bande de Gaza a fait plus de 64 600 morts palestiniens et plongé l’enclave dans une crise humanitaire aggravée par la famine. En novembre, la Cour pénale internationale a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant pour crimes de guerre et crimes contre l’humanité. Parallèlement, Israël est poursuivi pour génocide devant la Cour internationale de Justice.