Le gouvernement du Burkina Faso, pays dirigé par un régime militaire depuis 2022, a annoncé mardi la tenue les 25 et 26 mai d'"assises nationales", pour décider de la suite de la transition, qui s'achève le 1er juillet.
Le Burkina Faso est pris depuis 2015 dans une spirale de violences attribuées à des mouvements terroristes affiliés à Al-Qaïda et au groupe Daesh, qui ont fait plus de 20 000 morts et quelque deux millions de déplacés.
Après avoir renversé le lieutenant-colonel Damiba, le capitaine Traoré souhaitait respecter l'engagement de son prédécesseur, voulant remettre le pouvoir aux civils en organisant des élections à l'été 2024.
Le régime a ensuite fait savoir que la sécurité dans le pays primait sur l'organisation d'élections.