
Les combats ont cessé à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande, bien que les deux camps aient continué mardi à s’accuser mutuellement de violations du cessez-le-feu, entré en vigueur après environ une semaine d’affrontements sanglants.
L’armée thaïlandaise a accusé ses adversaires d’avoir enfreint la trêve en plusieurs points par des assauts nocturnes, ce que Phnom Penh a formellement nié. Aucun nouvel incident n’a toutefois été signalé depuis, et des responsables militaires des deux côtés se sont rencontrés.
Les affrontements ont eu lieu sur plusieurs fronts parfois éloignés de plusieurs centaines de kilomètres. Selon les données mises à jour mardi, ils ont causé la mort d’au moins 43 personnes et entraîné le déplacement de quelque 330.000 civils.
Médiation et tensions persistantes
La poignée de main entre les dirigeants a été rendue possible par la médiation malaisienne, en sa qualité de présidente tournante de l’Association des nations du Sud-Est asiatique (ASEAN). Thaïlande et Cambodge ont également remercié Washington et Pékin.
Soutiens internationaux et enjeu commercial
L’Union européenne, l’ONU et la France ont également salué l’annonce du cessez-le-feu.