
Le 19 février 2025, l’imam Noureddine Aoussat a tenu une conférence de presse à Paris avec son avocat, Maître Sefen Guez Guez, dans laquelle il a dénoncé une perquisition brutale à son domicile. Accusé à tort d’incitation au terrorisme, il rejette ces accusations, dénonce une vague de perquisitions abusives et appelle la République à respecter la laïcité
Noureddine Aoussat vit en France depuis près de quatre décennies et exerce depuis tout autant d’années en tant qu'imam. Universitaire diplômé d’Aix-en-Provence, auteur d’ouvrages et défenseur du dialogue interreligieux, il a notamment tissé des liens avec des collectifs juifs.
Le 5 février 2025, aux alentours de 6 h du matin, la police a perquisitionné son domicile. Ses effets personnels, y compris des livres destinés à ses enfants, ont été inspectés, et une unité centrale a été saisie. Cette attaque ne l’a pas seulement visé lui, mais aussi sa famille, qui en est sortie choquée et humiliée.
Selon les autorités, la perquisition aurait été motivée par des soupçons d'incitation à des actes de terrorisme. L’ordonnance repose sur des extraits tronqués de ses prêches et sur des supposés liens avec des individus surveillés par l’État. L’imam Aoussat réfute ces accusations et rappelle:
Face aux accusations infondées, l’imam insiste sur le fait que son discours est public, accessible en ligne, et que ses écrits prônent un islam de paix et de dialogue. Il met au défi quiconque d’apporter une preuve de ses prétendues dérives:
Il souligne aussi que cette perquisition n’est pas un cas isolé, mais s'inscrit dans une vague de répressions ciblant injustement des citoyens musulmans:
L’imam refuse de se taire et promet de continuer à défendre ses droits et ceux de toutes les personnes victimes de ces dérives:
M. Aoussat interpelle la République sur son rapport à l’islam et la nécessité de respecter ses propres principes, notamment la laïcité qui fête cette année ses 120 ans:
Il rappelle que l’État n’intervient pas dans la nomination des représentants des autres cultes et demande à ce que l’égalité de traitement soit enfin une réalité:
Il conclut avec un appel à la justice et à l’unité :